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Psychologie

Dépression saisonnière : les remèdes du temps qui passe

Après la rentrée de septembre, la trêve estivale bien loin déjà, voici qu’en ce mois d’octobre nous entrons un peu plus dans l’automne. Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres aux changements de saison. A l’approche de l’hiver, cela peut se manifester par une déprime plus ou moins passagère, un léger ralentissement de l’activité physique – voire cognitive – alors que les jours raccourcissent et que la météo nous enrhume. Pour parer à ces désagréments, il existe des solutions naturelles pour remettre à la bonne heure et de bonne humeur nos horloges internes. Car nous oublions parfois qu’en tant qu’êtres vivants, nous avons simplement des rythmes biologiques à respecter.

Préserver notre organisation temporelle nuit et jour

Les cycles dits « circadiens » et leurs incidences sur l’organisme ont été étudiés en Occident et relèvent de la chronobiologie. En la matière, l’alternance du jour et de la nuit est évidente, mais les saisons qui passent ont bel et bien une influence sur nos humeurs et notre état physique. Notre cerveau réagit aux changements de qualité lumineuse et d’intensité. C’est ainsi que l’on préconise d’éviter de consulter son smartphone (lumière bleue de l’écran) une heure avant le coucher pour ne pas perturber la production de mélatonine et donc l’endormissement. Un bon sommeil est indispensable à nos petites cellules grises qui, elles, ne dorment jamais. Les activités neurologiques nycthémérales ont des effets innombrables et reconnus, comme de favoriser une meilleure mémoire, pourvu qu’elles ne soient pas perturbées. Il est aussi conseillé de se réveiller avec l’aube – ou à défaut d’utiliser un simulateur – pour profiter d’une lumière progressive et commencer la journée dans les meilleures conditions.

L’apport de la chronobiologie pour comprendre notre fonctionnement

Paradoxalement, pourrait-on dire, c’est dans le noir complet que les principes de la chronobiologie ont été élaborés suite à l’expérience menée en 1962 par le spéléologue Michel Siffre. À 130 mètres de profondeur, isolé de toute lumière pendant deux mois, il perd la notion du temps qui passe. Mais son corps, lui, continue à fonctionner naturellement sur 24 heures. Les scientifiques localisent dans une zone de l’hypothalamus la fonction circadienne qui s’avère contrôler bon nombre de nos comportements et processus métaboliques. Même la fréquence cardiaque et la température corporelle en sont influencées !

Pour profiter des joies et de la beauté de l’automne, prenons donc soin de notre sommeil et de notre alimentation – qui doit également être régulière – pour favoriser notre production hormonale et donc le bien-être général de notre organisme. Tout comme notre ventre est notre deuxième cerveau, notre estomac a son horloge moléculaire à l’équilibre subtile. Les compléments alimentaires peuvent nous aider s’ils sont consommés avec discernement. Mais le meilleur moyen de vivre au rythme des saisons reste de prendre le temps de cuisiner et de manger, de marcher, d’exercer son esprit, de tisser du lien social… Quitte à abandonner quelques activités ou inactivités superflues.

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