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Vie pratique

Médicament pour maigrir : mode d’emploi

Un médicament est une substance prescrite par un médecin pour soigner ou prévenir une maladie. Un médicament ne remplace pas des changements d’habitudes alimentaires. Presque tous les médicaments anti-obésité ont été retirés de la vente à cause de leur inefficacité ou de leur dangerosité.

Sur cette page nous vous expliquons :

  • Le mécanisme d’action des médicaments amaigrissants
  • Pourquoi l’utilité des médicaments est limitée
  • Comment tirer parti d’un médicament pour perdre de gras

Les informations présentées ci-dessous sont très détaillées, et respectent les dernières découvertes en matière de recherche scientifique.

Mise en garde

Les conseils présentés sur cette page ne remplacent pas l’avis d’un médecin. L’amaigrissement peut être dangereux, demandez toujours conseil à votre médecin avant de commencer à maigrir.

Résumé

Un médicament permet de traiter ou prévenir l’apparition d’une maladie. Le surpoids n’est pas une maladie, c’est un mécanisme de stockage de l’énergie pour pouvoir la réutiliser plus tard. Donc il n’existe aucun médicament prescrit pour maigrir de quelques kilos.

En revanche à partir d’un certain niveau de surpoids, lorsque le nombre de kilos de graisse excédentaire est très important, cela augmente les risques de développer des maladies. Il devient alors possible de se faire prescrire un médicament pour aider à combattre son surpoids et réduire les risques pour sa santé.

La majorité des médicaments anti-obésité ont été jugés trop dangereux (risques pour la santé) et n’ont plus d’autorisation à être vendu – même sur ordonnance. De nouveaux médicaments moins dangereux feront leur apparition dans les années à venir grâce à de nouvelles avancées médicales.

Explications détaillées

Les médicaments sont une aide précieuse dans certaines situations de santé dangereuses (comme l’obésité). Il existe plusieurs milliers de médicaments différents, et certains peuvent aider à maigrir. En revanche aucun d’entre eux n’est suffisant à lui tout seul pour maigrir définitivement : rien ne remplace les bonnes habitudes de vie pour stabiliser son poids à long terme après l’arrêt du médicament.

Il existe des substances moins dangereuses que les médicaments telles que les plantes ou les compléments alimentaires. Il existe également des traitements médicaux autres que le traitement médicamenteux. Voici nos explications détaillées pour vous aider à comprendre comment tout cela fonctionne.

Qu’est-ce qu’un médicament ?

Un médicament est un type de traitement médical, appelé traitement médicamenteux. Les médicaments sont généralement administrés pour traiter une maladie (ou pour prévenir son apparition), et ainsi améliorer la santé ou le confort de vie du patient (vous). Les médicaments sont obtenus uniquement avec l’ordonnance d’un médecin (sauf pour quelques médicaments en vente libre).

La fabrication et la vente de médicaments est contrôlée en France par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) qui dépends de l’Etat Français. Les sociétés pharmaceutiques ont pour obligation de se soumettre aux demandes de l’ANSM sous peine de ne pas pouvoir fabriquer et vendre leurs médicaments.

Tous les nouveaux médicaments doivent suivre 3 phases de test rigoureuses pour vérifier qu’ils n’ont pas d’effet secondaire grave, avant de recevoir leur autorisation de mise sur le marché (AMM) et donc de pouvoir être vendu. Aucune nouvelle substance amaigrissante ne peut être commercialisée en tant que médicament sans avoir reçu l’AMM.

Donc, les médicaments sont des substances puissantes dont la mise au point et la commercialisation sont très surveillées. Ce ne sont pas des compléments alimentaires (classés comme des aliments), ou des extraits de plantes ou des granules homéopathiques (pas d’AMM nécessaire).

Quelle est l’utilité d’un médicament amaigrissant ?

Le corps stocke l’énergie excédentaire sous forme de graisse. Cette graisse n’est pas un problème de santé, car elle découle d’un mécanisme de fonctionnement normal du corps. En revanche lorsque le corps emmagasine trop de graisse cela augmente les risques de développer certaines maladies comme le diabète, l’hypertension, ou l’hypercholestérolémie. Il devient alors utile d’utiliser un médicament pour accélérer l’amaigrissement, afin de diminuer rapidement le risque de contracter une maladie liée au surpoids.

L’utilisation d’un médicament comporte des risques. Tous les médicaments ont des effets secondaires indésirables, certains pouvant aller jusqu’à déclencher de nouvelles maladies.

Les médicaments pour maigrir sont prescrits uniquement aux personnes ayant un indice de masse corporel (IMC) supérieur à 30, c’est-à-dire aux personnes atteintes d’obésité. Les médecins estiment qu’un surpoids inférieur à l’obésité ne justifie pas la prise de risque liée aux effets secondaires de ces médicaments.

Les personnes atteintes d’une maladie en lien avec le surpoids (comme le diabète ou l’arthrose) peuvent se voir prescrire un médicament pour maigrir lorsque leur IMC est supérieur à 28. Car dans ce cas le surpoids est un facteur aggravant et doit être traité plus rapidement.

Les études scientifiques montrent que les médicaments amaigrissants accélèrent l’amaigrissement de seulement quelques kilos au total. Ces médicaments aident à maigrir plus vite, ils ne font pas maigrir à eux tous seuls. Certaines personnes peuvent grossir malgré la prise de médicament à cause d’un manque de sérieux dans les efforts alimentaires notamment.

Prendre un médicament pour maigrir sera surtout utile aux personnes ayant déjà essayé de maigrir à plusieurs reprise sans y arriver. On parle alors de prise de médicament en seconde intention : le médicament vient compléter les efforts pour permettre de débloquer la situation à risque (surpoids), seulement après avoir essayé de faire des efforts sans médicament.

Echangez régulièrement avec votre médecin, et parlez-lui de vos objectifs d’amaigrissement. Cela lui permettra de vous prescrire un médicament amaigrissant au moment le plus opportun.

Les médicaments anti-obésité

Les médicaments amaigrissants sont destinés à soigner l’obésité (IMC>30). Ils sont donc des médicaments dits anti-obésité. Ils peuvent avoir un ou plusieurs effets pour traiter ce qui pourrait ralentir votre progression dans la perte de gras, ou soulager un effet indésirable de la privation alimentaire.

Un premier effet est l’effet anorexigène (coupe-faim). Les médicaments anorexigènes masquent le signal de la faim, et il devient alors plus facile de supporter la privation. Ces médicaments ne sont pas très efficaces, car les biologistes ne comprennent pas encore comment le mécanisme de la faim se déclenche dans le cerveau, et n’arrivent donc pas à éliminer la faim précisément et sans effets secondaires.

Un autre effet recherché est l’effet stimulateur (énergisant). Les médicaments stimulants masquent le signal de la fatigue qui est souvent présent lors d’un amaigrissement rapide. Un médicament stimulateur aide à continuer à mener un rythme de vie normal sans fatigue (profession, loisirs) pendant son amaigrissement.

Enfin il existe un troisième effet bloqueur d’absorption. Les médicaments bloqueurs d’absorption empêchent une partie des aliments d’être digérés. Les bloqueurs d’absorption diminuent artificiellement la quantité d’énergie disponible pour le corps et accélèrent (très légèrement) l’amaigrissement.

L’obésité peut être causée par une multitude de facteurs physiologiques (fonctionnement du corps) ou psychologiques (fonctionnement de la pensée). Les trois effets principaux des médicaments anti-obésité actuels sont des effets simples, et une nouvelle génération de médicaments est en cours d’élaboration par les laboratoires pharmaceutiques pour traiter l’obésité de manière plus élaborée – en combinant plusieurs effets simultanément.

Le traitement d’une maladie favorisant la prise de poids permet aussi parfois d’accélérer l’amaigrissement. Certain médicament n’étant pas des médicaments anti-obésité peuvent donc avoir un effet plus intéressant dans certains cas que les médicaments anti-obésité coupe-faim, anorexigènes ou bloqueurs d’absorption.

C’est le cas notamment des médicaments pour traiter le diabète, l’hypothyroïdie, ou la dépression. Il existe des dizaines de problèmes de santé influençant la prise de poids. Un diagnostic est nécessaire pour juger de l’efficacité de ces médicaments sur votre amaigrissement. Votre médecin pourra diagnostiquer et prescrire les médicaments appropriés lorsque cela est utile.

Médicaments anti-obésité disponibles

Actuellement le seul médicament anti-obésité disponible à la vente est le Xenical. Il contient la molécule Orlistat, dont l’effet est d’empêcher la digestion d’une partie des lipides (graisses) contenue dans l’alimentation. L’Orlistat bloque l’absorption d’environ 30% des graisses alimentaires. Une étude montre que l’efficacité de ce médicament est modérée : la perte de gras est de l’ordre de 3 kilos au total.

Le traitement à l’Orlistat se fait sur 4 ans et coute 2400 euros, il n’est pas remboursé par la sécurité sociale. Son effet secondaire principal est un risque d’hépatite fulminante (risque que le foie cesse de fonctionner), et il est donc contre-indiqué chez les personnes ayant une faiblesse hépatique.

L’Orlistat était encore vendu il y a peu de temps sans ordonnance en version allégée sous le nom d’Alli. La dose était divisée par 2 : la pilule Alli contenait 60mg d’Orlistat (contre 120mg pour le Xenical). L’ANSM a récemment retiré de la vente de la pilule Ali à cause des risques liés à l’usage détourné qui était fait de ce médicament, par des personnes souhaitant perdre 2 ou 3 kilos rapidement à des fins esthétiques (et pas pour des raisons de santé).

Actuellement l’ANSM met en garde contre l’utilisation du Xenical car les effets secondaires pourraient être potentiellement plus fréquents qu’annoncés par le fabricant. Des tests sont en cours pour déterminer si le Xenical restera en vente dans les années à venir. Il est prudent d’éviter ce médicament.

Les médicaments anti-obésité interdits

Tous les médicaments mis au point depuis les années 60 pour lutter contre l’obésité ont été retirés de la vente, à l’exception du Xenical, suite à la réévaluation de leur dangerosité par l’ANSM. Ils ont obtenu leur AMM, puis elle leur a été retirée lorsqu’on a découvert à ces médicaments de nouveaux effets secondaires, ou lorsque les effets secondaires s’avéraient plus fréquents que prévus.

L’ANSM fait subir à chaque nouveau médicament 3 phases de test avant de délivrer l’AMM. Une fois le médicament autorisé à la vente, l’ANSM continue de demander des tests régulièrement pour tenir compte des dernières découvertes en matière de recherche scientifique.

Les médecins sont également tenus de donner à l’ANSM des informations concernant les effets secondaires rencontrés par leurs patients (sans rompre le secret médical bien entendu). Cela s’appelle la pharmacovigilance (surveillance continue des médicaments) : l’ANSM peut alors réagir pour suspendre la vente de médicaments dangereux – avant que de nouveaux patients ne soient atteints par les effets secondaires.

Le Rimonabant (Acomplia) a été interdit à la vente en 2008 car un de ses effets secondaires est un trouble dépressif et une très forte augmentation du risque de suicide – y compris chez les personnes n’ayant jamais souffert de dépression. Cet effet secondaire avait été sous-estimé lors des tests précédant l’AMM.

Le Sibutramine (Sibutral) a été interdit à la vente en 2010 car un de ses effets secondaires est un ensemble de troubles cardiaques (palpitations, hypertension artérielle) pouvant amener à un infarctus (arrêt cardiaque). Cet effet secondaire avait également été sous-estimé lors des tests précédant l’AMM.

Enfin le Benfluorex (Médiator) a été interdit à la vente en 2009 car un de ses effets secondaires est une valvulopathie pouvant amener à une insuffisance cardiaque (cœur fragilisé) et donc à de multiples problèmes cardiaques à long terme. L’effet secondaire du Benfluorex aurait potentiellement été tenu secret par le fabricant, un procès est en cours.

Nouveaux médicaments anti-obésité

De nouveaux médicaments sont en cours d’essais cliniques et devraient bientôt être commercialisés. Suite à l’échec de nombreux médicaments ayant un effet simple (coupe faim, stimulateur, bloqueur d’absorption) les laboratoires pharmaceutiques se tournent maintenant vers des effets plus complexes.

C’est une nouvelle génération de médicaments anti-obésité qui ira au-delà des effets simples, et combinera plusieurs effets physiologiques et psychologiques pour contrer plus efficacement la faim, la fatigue, ou les problèmes de contrôle alimentaire – sans les effets secondaires de la génération de médicament précédente.

Voici les noms de ces nouveaux médicaments en cours d’étude :

  • Tesofensine
  • Liraglutide
  • Qsymia (Topramate et Phentermine)
  • Empatic (Bupropion et Zonisamide)
  • Contrave (Bupropion et Naltrexone)
  • Cetilistat
  • Pramlintide
  • Lorcasérine
  • Pramlintide
  • Davalintide
  • TM-38837

Ces nouveaux médicaments sont en cours d’essais et doivent encore passer les tests de l’ANSM pour démontrer qu’ils ne sont pas dangereux pour la santé. Si tous les essais se déroulent correctement, et qu’ils sont jugés utiles et dénués d’effets secondaires graves, alors ces nouveaux médicaments seront disponibles à la vente dans les années à venir. Vous pourrez les obtenir sur ordonnance de votre médecin.

Alternatives aux médicaments

Les alternatives aux médicaments se divisent en deux catégories : les traitements médicaux autres que le traitement médicamenteux, et les aides non médicales comme les compléments alimentaires ou les pratiques de médecine non conventionnelle (n’ayant aucunes preuves de leur efficacité).

Les médicaments sont un des moyens mis en œuvre pour traiter l’obésité. Comme nous venons de le voir, il n’y a qu’un seul médicament disponible actuellement (le Xenical) et son efficacité est très limitée. Les autres médicaments ont tous été interdits à la vente. Les médicaments anti-obésité ne sont pas encore au point. Voici deux traitements médicaux alternatifs.

Un premier traitement médical alternatif à la prise de médicament est l’accompagnement par un professionnel de santé. Le traitement le plus couramment prescrit contre l’obésité est un accompagnement hygiéno-diététique avec un diététicien, afin d’améliorer progressivement ses habitudes alimentaires.

Un autre type d’accompagnement est l’accompagnement psychologique. Les consultations régulières avec un psychologue visent à améliorer le rapport avec la nourriture, et à prévenir certains troubles psychologiques comme par exemple les troubles alimentaires (boulimie, anorexie) ou les troubles de l’humeur (dépression, manie).

Les consultations avec un diététicien ou un psychologue sont remboursées par la sécurité sociale, lorsqu’elles sont prescrites par votre médecin dans le cadre du parcours du soin. Demandez conseil à votre médecin pour consulter un de ces deux spécialistes.

Le deuxième traitement médical alternatif à la prise de médicament est l’opération chirurgicale. Deux types d’opération sont pratiquées (le bypass et l’anneau gastrique), elles sont toutes les deux très efficaces et occasionnent une chute rapide du poids. Elles comportent peu d’effets secondaires et peuvent être réversibles. De plus ces opérations sont remboursées par la sécurité sociale sous certaines conditions.

Lorsqu’il est impossible de se faire prescrire un traitement médical, les aides non médicales peuvent tout de même aider à perdre du poids à long terme. Il s’agit de l’utilisation de compléments alimentaires, et de l’accompagnement en médecine non conventionnelle.

Ces aides accélèrent l’amaigrissement et sont considérées comme étant peu dangereuses. Il est tout de même conseillé de consulter avec son médecin, car il existe des situations dans lesquelles des substances ou traitements peuvent devenir dangereux. Votre médecin doit toujours rester votre interlocuteur de référence.

Les compléments alimentaires tels que les extraits de plante et les granules homéopathiques sont disponibles en vente libre (sans ordonnance). Ces compléments peuvent avoir des effets similaires à ceux des médicaments, tout en comportant moins de risques car ils ont été beaucoup plus longtemps étudiés.

Les compléments alimentaires peuvent être des extraits de plante, ou des granules homéopathiques, ou des vitamines et minéraux. Il existe des milliers de compléments alimentaires différents, et la plupart ont une efficacité limitée ou nulle. Seuls quelques compléments ont une efficacité prouvée, nous vous en parlons dans le chapitre suivant.

La médecine non conventionnelle peut également être une aide à l’amaigrissement. Il s’agit d’un ensemble de pratiques n’ayant pas de preuve scientifique d’efficacité : cela veut dire que l’on ne sait pas si ces traitements fonctionnent, ni pourquoi ils peuvent fonctionner dans certains cas. La médecine conventionnelle n’est pas un traitement (le soin n’est pas garanti) mais une aide (elle aide peut-être à soigner).

Voici plusieurs formes de médecine non conventionnelle :

  • L’acupuncture
  • La phytothérapie
  • L’homéopathie
  • La médecine traditionnelle chinoise

Les aides à l’amaigrissement sont surtout utiles dans un but prophylactique (prévention des maladies), pour éviter la prise de gras excédentaire en premier lieu, et pour soutenir dans les efforts de changements d’habitudes de vie (notamment alimentaires) pendant l’amaigrissement. Elles peuvent aussi compléter un traitement médical lorsque cela ne nuit pas à l’efficacité du traitement.

Les compléments alimentaires

Les compléments alimentaires visent à améliorer l’alimentation en la complétant, par exemple en corrigeant une carence. Ils sont considérés comme des denrées alimentaires. Contrairement aux médicaments, les compléments ne sont pas utilisés pour soigner une maladie, et ils n’ont pas besoin de prouver leur efficacité. Les extraits de plantes et les granules homéopathiques (parfois appelés à tort « médicament homéopathique ») sont des compléments alimentaires.

L’ANSM autorise la vente de compléments alimentaires sans phases de tests (comme celles imposées aux médicaments) car un complément contient uniquement des substances non dangereuses pour la santé. Les compléments alimentaires sont en vente libre, il n’est pas nécessaire d’obtenir une ordonnance pour en acheter. Ils ne sont jamais remboursés par la sécurité sociale et leur prix peut être élevé.

Certains compléments ont un effet puissant sur le corps, mais la plupart ont un effet dérisoire voire nul. C’est le cas notamment des nouveaux compléments alimentaires, dont on connait la non-dangerosité, mais dont l’effet bénéfique n’est pas prouvé scientifiquement. A l’heure actuelle, aucun complément alimentaire ne permet de maigrir à lui tout seul. Les compléments dits brûleur de graisse sont inefficaces.

Les compléments alimentaires les plus utiles pour assister dans l’amaigrissement sont les suivants :

  1. Les omégas 3 : si vous ne mangez pas de poisson gras 2 fois par semaine alors vous êtes probablement carencé en omégas 3. Ils aident à prévenir les troubles de l’humeur comme la dépression.
  2. La vitamine D3 : si votre corps n’est pas directement exposé au soleil (exposition de la peau – sans vêtements) pendant 20 minutes par jour alors vous êtes probablement carencé en vitamine D également. La vitamine D aide également à prévenir les troubles de l’humeur
  3. La caféine : elle stimule le système nerveux et permet d’atténuer les effets de la fatigue. On trouve de la caféine naturellement dans le café, dans le thé (dose plus légère), et on peut aussi la consommer sous forme de pilules.

Ces trois compléments ont l’avantage d’être très abordables, et leur efficacité est prouvée scientifiquement.

D’autres compléments intéressants sont les poudres protéinées de type isolat de Whey pour combler une carence en protéines, les compléments de fibres tel que l’inuline ou le psyllium en cas d’apports en fibres insuffisants, ou encore les substituts de repas en cas d’impossibilité de prendre un vrai repas.

Bien que les compléments alimentaires soient en vente libre, il est conseillé de consulter avec votre médecin avant de les utiliser. Car certains compléments peuvent présenter des risques pour la santé dans certains cas (comme la caféine qui est un stimulant puissant). Si vous suivez un traitement médicamenteux, alors demandez toujours l’avis de votre médecin avant d’utiliser un complément alimentaire.

Changements d’habitudes alimentaires

Un traitement médical (médicament, accompagnement, opération) ou l’utilisation d’une aide (complément, médecine non conventionnelle) ne sont jamais suffisants à eux tous seuls pour une perte de gras durable. Tout traitement et toute aide doit être obligatoirement accompagnée de changements d’habitudes alimentaires.

L’amaigrissement se produit sans régime draconien ou sport intensif, dès lors que l’on élimine ses plus mauvaises habitudes alimentaires, telles que : manger des aliments frits, boire des sodas, boire de l’alcool, se resservir à table, grignoter machinalement, etc. Chaque individu a ses propres mauvaises habitudes alimentaires.

En corrigeant les mauvaises habitudes progressivement, et en les remplaçant par de meilleures habitudes, vous pouvez maigrir à un rythme rapide. Et une fois l’amaigrissement terminé vous n’aurez aucun mal à stabiliser votre poids, puisque vos nouvelles habitudes seront devenues des automatismes (elles ne nécessiteront plus de motivation pour être maintenues au quotidien).

Nous vous conseillons de tenir un journal alimentaire, en notant l’intégralité de votre alimentation chaque jour. Notez le contenu de vos repas avant de commencer à manger (ou prenez une photo de votre repas à l’aide d’un smartphone). A chaque fin de semaine, faites le point sur votre alimentation : identifiez vos plus mauvaises habitudes. Fixez-vous comme objectif de changer 1 mauvaise habitude par semaine.

Votre journal alimentaire vous servira à progresser sans vous démotiver. Vous pourrez également le montrer à un professionnel de santé pour qu’il vous aide à identifier vos mauvaises habitudes alimentaires, ou à une communauté telle que le forum Changer son Corps afin de recevoir des encouragements et des idées (astuces) pour maigrir plus facilement.

Autres choses à savoir

Une prise de sang est un bilan de santé qui fait partie du traitement. Il est utile de demander une prescription pour une prise de sang à votre médecin, afin d’étudier plus en détail avec lui les risques pour votre santé en fonction de votre surpoids. Votre médecin pourra alors vous prescrire un traitement qui sera plus efficace.

L’issue recherchée de tout traitement médical est, soit de pouvoir continuer ce traitement sans interruption à vie, soit de conserver les effets de ce traitement une fois celui-ci terminé. Il n’existe pour l’instant aucun médicament anti-obésité permettant d’obtenir un de ces résultats : soit le traitement est trop dangereux pour être maintenu à vie, soit les effets sont perdus à l’arrêt du traitement.

En revanche une opération chirurgicale anti-obésité permettra de perdre du gras et de ne pas le reprendre. Un accompagnement régulier avec un diététicien ou un psychologue aidera également à développer des repères alimentaires et psychologiques que vous pourrez conserver pendant le restant de vos jours (pour stabiliser votre poids à vie).

Il n’existe aucun médicament pour maigrir du ventre, des cuisses, ou de n’importe quelle autre partie du corps en particulier. L’amaigrissement se produit toujours sur toutes les parties du corps simultanément. On remarque la perte de gras plus rapidement à certains endroits en revanche car le corps préfère stocker la graisse à ces endroits là pour diverses raisons (le ventre, les cuisses, les hanches).

Erreurs à éviter

L’erreur la plus courante est de croire qu’un médicament fera tout le travail à votre place. Il ne s’agit pas d’une pilule miraculeuse qui règlera tous vos problèmes. Vous devez aussi penser à d’autres solutions, comme des changements d’habitudes alimentaires et sportives. Votre médecin saura vous expliquer plus en détail pourquoi les médicaments ne sont pas toujours efficaces.

Une deuxième erreur est d’utiliser un médicament laxatif pour maigrir. Le rôle d’un laxatif est d’accélérer le transit intestinal, et de combattre la constipation. Un laxatif ne fait pas maigrir, la perte de poids constatée sur la balance n’est pas du gras mais de l’eau. L’utilisation régulière d’un laxatif est complètement inutile pour maigrir.

Pour aller plus loin

Vous avez aimé notre page sur les médicaments pour maigrir ? Voici plusieurs autres pages de notre site pour mieux comprendre comment l’amaigrissement fonctionne.

Comment maigrir

L’amaigrissement se produit lorsque votre corps reçoit un peu moins d’aliments (énergie) que ce dont il a besoin pour fonctionner pendant la journée. Il n’est pas obligatoire de pratiquer un sport intensif ou de suivre un régime draconien pour maigrir.

 

Poids idéal

Le poids idéal est un objectif d’amaigrissement. C’est le poids auquel vous serez satisfait de l’aspect de votre corps par rapport à la quantité de graisse sur celui-ci. Il est possible de calculer son poids idéal à 3 ou 4 kilos près.

 

Sport pour maigrir

Le sport aide à maigrir et à stabiliser son poids une fois l’amaigrissement terminé. Tout comme pour l’alimentation, il est important avant tout de prendre de bonnes habitudes sportives (entrainements réguliers et corrects) plutôt que d’essayer d’en faire le plus possible.

 

Complément alimentaire

Les compléments alimentaires sont considérés comme de la nourriture. Certains compléments ont un effet puissant sur l’organisme, ils ne seront jamais vendus en tant que médicament car les laboratoires pharmaceutiques ne peuvent pas prendre le risque de les étudier.

 

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